• Vendredi 18 Avril 2014, l'Association TGV Développement Var Nice Cote d'Azur, représentée par son Président Alain Patouillard, et Rémi Quinton membre de son Conseil d’Administration, a été reçu par le Conseiller du Président de la République chargé de l’Environnement et des Transports.

    Notre association défend depuis près de 15 ans l'indispensable réalisation d'une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse entre Marseille et Nice afin de pouvoir développer le service des TER autour et entre les principaux pôles régionaux (Marseille, Toulon, Saint Raphaël, Cannes, Nice), tout en désenclavant l'Est-Var et les Alpes Maritimes et en inscrivant la région Provence Alpes Côte d’Azur au sein d'un Arc Méditerranéen attractif entre l'Espagne et l'Italie.

    Nous avons insisté sur le caractère national et même international de ce projet de Ligne Nouvelle Provence Cote d'Azur (LN-PCA) qui ne doit pas dériver vers des projets sous départementaux aux intérêts contradictoires, mais aussi sur les difficultés rencontrées sur la région : démographie en expansion entraînant de nouveaux besoins de transports, congestion et pollution dramatiques et une seule ligne ferroviaire datant de 1860 pour assurer la liaison entre les Bouches du Rhône et les Alpes Maritimes, ne pouvant être une alternative à la hauteur des enjeux..

    L'association revendique que ce projet, dont la réalisation est phasée en une priorité 1 pour 2030 (Marseille Aubagne et Cannes Nice) et une priorité 2 avant 2050 (Aubagne-Toulon et Est-Var - Cannes), soit accéléré en avançant la réalisation de la priorité 1 pour 2025.

    Le désenclavement de l'Est de la région PACA nécessite aussi que soit intégrée à la priorité 1, la section Est-Var-Cannes, qui ferait gagner une quarantaine de minutes aux TGV entre Marseille et les Alpes Maritimes. Les équilibres financiers et budgétaires ne seraient pas pour autant bousculés par cette amélioration du calendrier du projet.

     

    Enfin concernant le Var, face aux complications du détour inutile par Toulon refusé par de nombreux riverains, l'Association recommande une Ligne Nouvelle plus directe entre Aubagne et Est-Var, via Brignoles, qui permettrait de desservir le Centre Var et désenclaver ainsi l'Est-Var et les Alpes Maritimes, tout en permettant l'amélioration du service TER à Toulon dès 2020 grâce à des aménagements de la ligne existante prévus dès le prochain Contrat de plans (2015-2020). Cette proposition devrait faire l’objet d’une étude qui serait à intégrer dans le cadre de la consultation qui aura lieu dans le Var à partir de mi-mai 2014 afin de définir la Zone Préférentielle de Passage (ZPP) entre Aubagne et Toulon de façon qu’il ne soit pas uniquement tenu compte de la position du Maire de Toulon dont le souhait est d’avoir une gare TGV à Toulon Centre (qu’il a déjà !), mais qui dit en même temps qu’il n’a pas l’intention de participer à son financement et ralentit de fait toutes les procédures pour la réalisation d’une nouvelle ligne ferroviaire.

    Le Conseiller du Président a reconnu la qualité de notre argumentaire, y compris concernant le scénario alternatif évitant Toulon, et que le projet de LN PCA était bien un des grands projets ferroviaires prioritaires de la Nation, mais tout en rappelant les très fortes contraintes financières pesant sur l'Etat et le fait que ce n’est plus l’Etat qui définit, comme par le passé la politique d’Aménagement du territoire mais les Régions !!!!!! Que ce soit l’Etat ou les collectivités régionales qui soient moteur pour ce type de projet, l'association restera toujours déterminée pour faire avancer le projet de LN PCA. 

    Concernant les financements de ce projet, à défaut d’Ecotaxe il conviendrait peut être de regarder du côté des revenus des concessionnaires autoroutiers en PACA, qui par l’importance du trafic automobile, justifie à la fois la réalisation de l’alternative écologique qu’est la Ligne Nouvelle ferroviaire Marseille-Nice et en permettrait le financement (au niveau de trafic de 2011, 800 milliards de km payants seront parcourus dans les 50 prochaines années en PACA générant un chiffre d’affaire de 80 milliards d’euros pour Vinci, et il ne serait pas admissible que ces revenus servent encore à accroitre la capacité du réseau autoroutier)

    Par ailleurs, dans la semaine, un COTER (Comité Territorial) s'est tenu dans le Var afin de préciser les conditions de la consultation sur la priorité 2 (section Est-Var-Cannes et section Aubagne-Toulon). L'ensemble des élus présents ont reconnu la nécessité de faire quelque chose pour que le mode ferroviaire soit une alternative pour les déplacements dans la région Provence Alpes Côte d’Azur. Les rares associations historiquement opposées au projet ont été plus isolées que jamais.

     


     

     

    Dans son édition du 29 Avril 2014, Var Matin a fait un bel article, et porter à la connaissance de ses lecteurs le scénario que nous défendons et nos propositions de financement. (Seule coquille, la mention d'un montant de 32 Milliards d'euros comme cout du projet de LN-PCA, alors qu'il s'agit de 12...)

    http://www.varmatin.com/brignoles/lex-ligne-a-grande-vitesse-ressurgit%E2%80%A6-par-brignoles.1668050.html


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  • Télécharger le rapport de 16 pages

    Une synthèse de 4 pages du document précédent est disponible.


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  • Le Vendredi 18 Avril à 11h30, Alain Patouillard Président de l'Association TGV Développement Var Nice Côte d'Azur et Rémi Quinton membre du CA, nous avons été reçus pendant 1h15 par Mr Patrick Vieux, conseiller à l'environnement du Président François Hollande, dans des bureaux en face du palais de l'Elysée, au salon Boucher.

    Un compte rendu plus synthétique est disponible (c'est celui qui a été envoyé aux adhérents de l'Association TGV Développement Var Nice Côte d'Azur)

     

    Nous pouvons dire que cette réunion a été assez positive, tant par la durée de l'échange que par sa qualité. Évidemment et malheureusement, nous n'en sommes pas ressorti avec un chèque de 13 Milliards d'euros pour réaliser le projet...

    Dans une 1ere partie, nous lui avons déroulé une présentation de 13 planches que nous avions préparé pour rappeler le contexte du projet, les raisons de le faire et nos revendications. Puis dans une seconde partie nous avons échangé sur différents thèmes

     

    Concernant notre présentation, nous avons rappelé le contexte socio-économique de la région PACA qui engendre un fort besoin de déplacements, actuellement satisfait par la route (avec sa cohorte de pollutions et de retards dus à la congestion) et l'impossibilité pour le rail d'y répondre du fait de l'unique ligne existante entre Marseille et Nice.

    Pourtant la seule solution pour la région PACA est un report modal massif sur le ferroviaire.

    Nous avons exposé le scénario choisi en 2009 (MDS par Marseille et Toulon) en pointant immédiatement son cout et ses difficultés qui conduisent à un phasage et une réalisation trop étalée dans le temps. Si certains pouvaient le considérer comme la meilleure solution pour les TER autour de Marseille, Toulon et Nice dans le cadre utopique d'une réalisation complète, il n'était de toute façon déjà pas une réponse satisfaisante au désenclavement de l'est du Var et des Alpes Maritimes. Le phasage aggrave évidemment ce constat en excluant certains secteurs du développement des TER et en pénalisant fortement l'est de la région pour les temps de parcours.

    Nous avons donc rappelé l'isolement extrême des Alpes Maritimes en présentant des cartes expliquant jusqu'où il est possible d'aller en 4h de train depuis Nice (même pas Valence ou Nîmes). La 5è ville de France n'a accès qu'à 5% du territoire, et cela ne devrait pas changer avant 2040...

    Nous avons comparé avec d'autres villes très accessibles comme Paris et Lyon, mais aussi Toulouse, et de façon plus surprenant Limoges et Clermont-Ferrand (qui bien que hors réseau LGV ont une zone correcte d'influence en 4h de train comparé à Nice)

    Nous avons exposé le phasage retenu du projet complet (de Marseille à l'Italie) au phasage cible (de Marseille à Nice sans Toulon est Var = priorité1+2) à la priorité 1 (Marseille Aubagne et Cannes Nice) que nous jugeons trop restreinte. Mais le conseiller nous a repris que c'était tout de même 6.7 Milliards d'euros

     

    A l'issue de ces constats, nous avons interpellé le conseiller sur nos revendications :

    Un nouvel objectif pour la LN PCA qui doit redevenir un enjeu national et même international, pour développer les TER autour et entre les pôles régionaux, désenclaver l'est de la région et constituer le maillon central de l'axe méditeranéen Espagne-Italie. Et que ce projet ne peut donc dériver vers des sous projets départementaux

    De cet objectif résulte 3 décisions à prendre :

    - accélérer la réalisation de la priorité 1

    - mettre sans attendre le tronçon Esterel (Est Var-Cannes) en priorité 1

    - faire la LN direct Aubagne Brignoles Est Var plutot que le passage par Toulon

     

    Nous avons alors développé les arguments de notre scénario alternatif dont nous recommandons l'étude sérieuse et objective (desserte rapide de l'est Var et Alpes Maritimes (Marseille Nice en 45 min), le maillage et la desserte dans le Centre Var, le cout moindre, pas d'obstacles de riverains comme entre Aubagne et Toulon, ...)

    Nous avons également évoqué le peu "d'entrain" de certains élus sur le projet, comme le maire de Toulon

     

    Le conseiller nous a répondu qu'il reconnaissait la qualité technique de nos arguments, qu'il a toujours pensé à titre personnel que le projet de LN en PACA devait être prioritaire au regard des enjeux de déplacements et qu'il fut abasourdi lors de la décision sur les MDS... qui finalement condamnait le projet.

    Il reconnait donc la qualité de notre scénario.

    Néanmoins, ce n'est désormais plus l’État qui comme dans le passé, bâtit des consensus régionaux. Pour parler clair, c'est aux collectivités régionales de parvenir au consensus... et avec un chéquier !

     

    Et si études, il doit y avoir, ce ne pourra pas être RFF ou l'Etat de le faire et ce serait à nous de convaincre la région de le faire ou faire faire

     

    Concernant notre revendication d’intégrer le tronçon Esterel en priorité 1, pour le conseiller, c'est mission impossible, et ce qui s'est passé dans le sud ouest, n'est pas comparable compte tenu du fort soutien des élus locaux du sud ouest, et de leur engagement financier.

    Même si cette section pouvait être rentable pour RFF, le conseiller nous a indiqué que le prochain projet de loi ferroviaire interdirait au gestionnaire du réseau (~RFF) de participer financièrement aux prochaines LGV, les perspectives de trafic futures étant insuffisamment fiables

     

    Contrairement au sud ouest, il est étonné que PACA ne monte pas au créneau et se fasse peu entendre. Il recommande que la région soit plus motrice sur le projet, en apportant des solutions, y compris de financement.

    Cela nous a ramené au débat sur l'écotaxe et son éventuelle régionalisation, ainsi qu'une possibilité de financement par les autoroutes (nous avons rappelé qu'au niveau de trafic de 2011, dans les 50 prochaines années, 800 milliards de kilomètres payants seront parcourus rapportant 80 milliards de chiffres d'affaires aux concessionnaires autoroutiers)

     

    En tout état de cause, ce ne sont pas des courriers de plainte auprès de l’État qui changeront la situation, mais un engagement fort de la Région.

    Pour cela pourrait même aller jusqu'à ce que la Région fasse réaliser elle même le projet. Nous avons alors ironisé (sans doute un peu tragiquement), qu'heureusement qu'il y a en PACA une régie publique des transports des Chemins de fer de Provence pour la ligne Nice Digne

     

    Pour terminer nous avons remis une courte synthèse de 4 pages ainsi qu'un rapport de 16 pages présentant le projet et les solutions de l'Association.

    Le conseiller nous a indiqué qu'il informerait les services du ministère des transports de notre réunion.


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  • Le Mardi 04 Avril, l'association TGV développement a tenu son Assemblée général aux Arcs.

    Cela a permis de faire le point sur l'avancement du projet de LN-PCA avec cette présentation :

    Ainsi que de travailler sur le document préparatoire à remettre au conseiller du Président de la République pour la réunion se tenant la semaine suivante. (Attention, il s'agit d'une ébauche. La version qui a été diffusée est dans le prochain article)

     


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  • Le 27 Janvier 2014, un collèges des acteurs (COLAC) du projet de LN-PCA se tient tenu à Nice. A cette occasion l'association TGV Développement Var Nice Côte d'Azur  a remis ses remarques sur le processus de concertation.

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    Ajout de dernière minute : télécharger le Compte rendu d'un participant au COLAC

     


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  • Le 27 Janvier 2014, un collèges des acteurs (COLAC) du projet de LN-PCA se tient à Nice. A cette occasion l'association TGV Développement Var Nice Côte d'Azur a fait un point sur le projet et expliquer ses revendications, notamment concernant le scénario alternatif via Brignoles.

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  • Dans le courant du mois de Janvier 2014, l'Association TGV Développement Var Nice Côte d'Azur a envoyé de nombreux courriers pour rappeler l'importance du projet de LN PCA et promouvoir le scénario alternatif par Brignoles qu'elle propose. Ci-dessous la version du courrier adressé au Préfet de région.

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  • Communiqué de presse

    Lors du Conseil d'Administration qui s'est tenu le vendredi 20 Décembre aux Arcs-sur-Argence, l'Association TGV Développement Var Nice Côte d'Azur a fait le point concernant le projet de ligne nouvelle en PACA et a acté le report aux calendes grecques de cette nouvelle infrastructure ferroviaire dont la nécessité et l'urgence sont pourtant incontestables, et qui contrairement aux conclusions du débat public de 2005, ne desservira pas Nice dans la prochaine décennie.

    Bien que la Commission Mobilité 21 ait reconnu les difficultés des déplacements sur la région PACA, c'est avec une grande amertume que le Conseil a constaté que le projet avait été réduit à sa plus simple expression pour le court terme et que les réponses aux besoins allaient être étalées jusqu'au delà de 2050, sous prétexte de contraintes financières. Au diable la pollution routière, les émissions de CO2, les risques d'accidents, les pertes de temps, la transition énergétique... Les habitants de PACA en subiront ainsi les inconvénients et les conséquences pendant quarante ans et plus.

    La priorité dite n°1, ne sera pas réalisée avant 2030, alors que nos infrastructures sont déjà saturées : elle est minimaliste et la date prévue est trop lointaine. Les travaux consisteront à un bout de ligne entre le nord de Marseille et Aubagne avec une nouvelle gare sous Saint-Charles et une bouclette entre Cannes et Nice-Saint Augustin, sans la moindre ligne nouvelle entre Aubagne et Cannes.

    Quant à la priorité 2 à réaliser pour 2050, elle demeure hypothétique. Elle consisterait à la réalisation du tronçon Aubagne-Toulon centre, coûteux et peu justifié et d'un tronçon entre Est-Var et Cannes qui ferait enfin gagner 45 minutes en désenclavant les Alpes Maritimes.

    Quant au chainon manquant entre Toulon et Est Var : rien de prévu avant 2050.

    L'Association TGV Développement Var Nice Côte d'Azur :

    • Salue les conclusions globales de la Commission Mobilité 21 concernant les besoins ferroviaires de la région PACA, qui reconnait le bon sens des recommandations que l'Association fait depuis le début,
    • Salue le bien fondé de l'urgence accordée aux nœuds marseillais et azuréens,
    • S'insurge contre l'abandon d'une ligne nouvelle continue entre Marseille et Nice,
    • Dénonce les limites de l'enveloppe de la priorité n°1
    • Exige qu'au minimum la liaison Cannes-Est Var soit incluse dans la priorité 1,
    • Confirme qu'il est évident que la liaison Aubagne-Est Var ne doit pas passer par Toulon mais doit être directe avec une gare vers Brignoles au croisement de la ligne Carnoules Gardanne,
    • Rappelle enfin que le Gouvernement n'hésite pas à relancer ailleurs en France différents projets de LGV au-delà de ce que recommandait la Commission Mobilité 21 (Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Dax, Paris Lyon par le centre de la France et très récemment Montpellier Perpignan...) et demande pourquoi PACA devrait être la seule région où s'applique toute la rigueur financière des conclusions de la Commission, alors même que cette commission a souligné l'importance du projet de LN PCA devant être priorisé dès que les conditions financières seraient réunies

    J'aime ma région, je dis oui à une ligne moderne et efficace, le plus rapidement possible


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