• A l’aide de différents témoignages nous avons pu réaliser ce matin, une synthèse des 2 jours passés par la Commission Mobilité 21 sur notre région.

    La 1ere journée à Marseille s’est passée sans aucune discordance, avec un diner au Conseil Régional le soir. Toutes les personnes présentes Elus et autres, ont défendu l’idée qu’il fallait une nouvelle infrastructure ferroviaire, alliant la rapidité et le besoin de l’amélioration du transport au quotidien. Tous ont répété que cette amélioration ne pouvait se faire, qu’avec la construction de cette nouvelle ligne. Le Préfet de région a même évoqué les risques encourus par la région, si rien n’était fait. La Commission a, semble-t-il, entendu tout ce qui a été dit en constatant le consensus des élus. Elle a toutefois évoqué le problème des difficultés de financement, en particulier pour les infrastructures ferroviaires, faisant dire au Médiateur qui a en charge une étude sur les financements possibles de la LGV PACA, que la France était un pays où il y avait de l’argent et que d’autres méthodes de financement, autres que celles pratiquées aujourd’hui, étaient envisageables (emprunts…..)

    Lors de la 2eme journée à Nice, aucune discordance n’a eu lieu si ce n’est le caprice d’ESTROSI et de CIOTTI qui n’ont pas souhaité participer à la réunion à l’Ecole Hôtelière. Ils ont préféré, pour des raisons curieuses, recevoir la Commission en Préfecture. Sur le fond, pas de problèmes, ils rappellent eux aussi que cette nouvelle infrastructure est indispensable.  ESTROSI a aussi rajouté la nécessité de faire des travaux en plus sur Nice Vintimille (ce qu’il avait obtenu sous le Gouvernement précédent). La réunion de l’après midi a permis à la Chambre de Commerce, de rappeler que les besoins des Alpes Maritimes ne pouvaient être résolus que par la construction de cette ligne nouvelle.

    En conclusion, nous pouvons dire que la Commission a bien pris note des difficultés réelles de la région dans le domaine des transports et elle a bien compris, qu’un consensus s’était développé autour de ce projet.

    Quant aux opposants, il y avait 5 personnes devant le Conseil Régional mercredi. A la réunion au Zénith de Toulon la presse n’a montré que la tribune, mais jamais la salle. Allez savoir pourquoi ?

    Dans Nice Matin d’aujourd’hui, le Président VAUZELLE a assuré que le dossier de la LGV PACA avait été mis désormais « au sommet de la pile ». Acceptons en l’augure, et surtout, restons optimistes.

     

    Alain PATOUILLARD et Jean Claude SAPPA

    Association TGV et Développent Var Nice Côte d’Azur


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  • Un projet intelligent où la vitesse n’est pas abandonnée mais se met au service du transport au quotidien sur la bonne voie.

    Favoriser les transports en commun entre Marseille et Nice, c’est obligatoirement réaliser une nouvelle infrastructure ferroviaire

    Depuis plus d’un siècle le littoral de la région Provence Alpes Côte d’Azur est desservi par une seule ligne ferroviaire côtière épousant un relief difficile limitant ainsi la vitesse autorisée. Electrifiée depuis plus de quarante ans cette ligne a été victime de la politique du tout routier menée dans la deuxième partie du vingtième siècle. Dans les années quatre vingt un projet de ligne nouvelle à grande vitesse prolongeant le TGV Méditerranée avait été envisagé puis abandonné compte tenu déjà de l’attitude de certains élus du Var.

    A partir de 1998, le nouveau Conseil régional, devenu quelques années plus tard l’Autorité Organisatrice des Transports sur la région, a décidé de redonner au rail la place qu’il n’aurait jamais du quitter. Il a ainsi été vite constaté que cette ligne sinueuse même modernisée ne serait pas suffisante pour transporter l’ensemble des voyageurs générés par cette nouvelle politique. Aussi après 2000, le projet d’une nouvelle ligne a-t-il été élaboré et le débat public réglementaire a été tenu dès 2005. Il en est ressorti que cette nouvelle infrastructure à grande vitesse proposée était une opportunité pour la région afin de libérer des sillons sur la ligne actuelle pour permettre le développement du transport au quotidien, forte demande de la population.

    Comme pour toute nouvelle infrastructure et particulièrement ferroviaire, des oppositions ont vu le jour, attisées par un choix gouvernemental discutable en ce qui concerne les propositions de tracés dans le cadre restreint des « Métropoles du Sud ». Après les élections de 2012, il est apparu que ce projet, non encore financé comme tous les projets issus du Grenelle de l’Environnement, pourrait être remis en question pour des raisons purement financières alors que :

    -           La densité de la population en PACA continue de croître entraînant une augmentation sensible des besoins en déplacement,

    -         La congestion du réseau routier devient insupportable et toutes les études prédisent que les conditions de circulation vont encore se dégrader avec une perte de compétitivité socio-économique à la clé,

    -        Les conséquences de la pollution routière sont déjà alarmantes en effet les risques sanitaires dus à cette pollution au dessus des normes menacent déjà plus de 600 000 personnes sur la région,

    -        Le réseau ferroviaire en PACA sous dimensionné arrive à saturation malgré les modernisations récemment engagées entraînant de fait une perte progressive très préjudiciable de la qualité de service.

    En conclusion on peut dire qu’une nouvelle infrastructure sur le littoral de la région Provence Alpes Côte d’Azur est indispensable et doit donc être une priorité nationale. Même si la très grande vitesse ne semble plus être au goût du jour il n’en demeure pas moins que cette nouvelle ligne devra être moderne, efficace et rapide permettant de relier Marseille à Nice dans un temps proche de une heure. Le choix de l’efficacité de cet investissement paraît évident, il apportera en plus pour la région un dynamisme économique qui devrait être le bienvenu.

     L’Association est  persuadée que ce projet devrait pouvoir être reconnu par la Commission Mobilité 21 comme une absolue nécessité pour la région  Provence Alpes Côte d’Azur et qu’elle devrait pouvoir prendre une décision favorable à son encontre. A nous ensuite de travailler sur un projet intelligent où la vitesse n’est pas abandonnée mais se met au service du transport du quotidien. 

    Alain PATOUILLARD

    Président de l’Association TGV et Développent Var Nice Côte d’Azur


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  • En  complément à l'article de Nice Matin hier, les Varois, avaient eux droit à une interview de Hubert Falco, le maire de Toulon président de TPM

     Le maire de Toulon, après tant de positions contradictoires semble voir le tapis se dérober sous ses pieds : il ne sait plus s'il doit ou non financer le projet, mais le fera si ça désenclave TPM, mais en précisant que TPM doit être désenclavé par les TER et qu'il doute de l'intérêt des nouvelles gare à Marseille et à Nice Aéroport pour y parvenir

    J'ajouterais qu'il ne financera jamais ce qu'il coute (Aubagne-Toulon, c'est 4 Milliard d'euros, et Aubagne-EstVar via Toulon (avec le quadruplement des voies du sillon permien Toulon-EstVar), c'est 8 milliards d'euros soit 4 milliards d'euros de + qu'une solution plus simple et directe via le CentreVar) , puisque selon lui c'était à la solidarité régionale de Marseille et Nice de payer LEUR ligne qu'elles voulaient mais à SES conditions avec une somptueuse gare souterraine sous Toulon et un tunnel de 17km de Ste Anne d'Evenos à la Garde. Il semble l'avoir mauvaise que Toulon ne soit pas dans les priorités (de phasage) et au mieux dans une configuration moins tape à l'oeil (sans cette gare souterraine quand l'actuelle peut être aménagée). Il ne sait plus comment prendre en otage ce dossier.
    D'aucun diront qu'il l'a bien cherché !


     

    S'agissant des varois, un petit encart sur les opposants était de rigueur (là ou Nice Matin a informé les azuréen que 82% des habitants de PACA soutenait le projet de LGV, et les alertait sur les risques de pollution à Nice et à Marseille si rien n'est fait (cf article précédent))

           

     

    mais également une interview de Philippe Duron


     

    Nice Matin est revenu le lendemain Vendredi 26 Avril sur la visite de la commission. On notera l'interview très optimiste de Michel Vauzelle, président de la région PACA

     


     


     

    Reprise nationale dans Le Parisien. Peut-être que cela n'est pas anodin, tant notre projet est peu connu "vu de là haut"

    http://www.leparisien.fr/nice-06000/paca-les-elus-se-battent-pour-amorcer-la-ligne-nouvelle-entre-nice-et-marseille-25-04-2013-2760051.php

     


    Les opposants au projet ayant eu, comme à l'habitude, les colonnes des médias largement ouvertes, l'infatigable Alain Patouillard, de l'association TGV développement Var Nice Cote d'Azur a obtenu un filet

     

    Les Bouches du Rhone, et en particulier la Vallée de l'Huveaune auront l'occasion d'être pleinement informé du projet, grace à la Marseillaise, et malgré l'intense désinformation pratiquée par le "collectif Aubagne" dans le but de faire peur.

     


     

    Et pour finir, une vidéo qui permet un certain optimisme. Vous y verrez les interviews successives de Michel Vauzelle, Christian Estrosi, Eric Ciotti puis Philippe Duron, président de la Commission Mobilité 21.

    "Ecoutez, ça je vous le dirais pas aujourd'hui [la question devait-être 'allez vous retenir la LN PCA ?']. Mais on a compris que c'était un sujet essentiel. Mais vous savez, il y aurait beaucoup de projets prioritaires, parce que, il y a des besoins, il y a des besoins pour relier Toulouse à Paris. La Lorraine au Luxembourg, avec des mouvements transfrontaliers tous les jours. Il y a des besoins énormes en Ile de France pour les transports du quotidien. Je ne parlerais même pas des 2 Normandies que je représente un peu ici. Il y a des besoins important partout. Simplement, il y a des situations qui sont plus saturées que d'autres : ici [sur la Cote d'Azur et en PACA], dans le noeud ferroviaire lyonnais ou ailleurs et qu'il faut savoir prioriser lorsque c'est nécessaire pour éviter le collapse ferroviaire."

    Sans doute a-t-il eu les réponses à ses interrogations du 1er jour (voir Nice Matin)

    "Si nous sommes venus en PACA, c'est parce que c'est une région emblématique des problèmes que nous avons à traiter : celui de la Ligne Nouvelle entre Nice et Marseille. Il y a aussi une problématique de désenclavement. "

     

    http://www.dailymotion.com/video/xzbhx3_l-avenir-de-la-lgv-en-question_news&start=178


    L'avenir de la LGV en question par niceazurtv

     


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  • Une nouvelle mouture, à 7 milliards d'euros au lieu de 17 sera dévoilée demain [Jeudi 25 Avril 2013] à Nice. p2-3

     

     

     


    Commentaires :

    Sur ces 2 jours de déplacements de la commission mobilité 21 sur notre région (Marseille le Mercredi et Nice le Jeudi) en vue de confirmer la priorité à donner au projet de Ligne Nouvelle Provence Cote d'Azur, y compris dans le cadre de la modernisation du réseau classique et la suppression des bouchons ferroviaire et résorption de ses noeuds (voir rapport Bianco), Nice Matin consacre une double page assez factuelle et pédagogique : ne boudons pas notre plaisir !

    Il est néanmoins malheureux que quelques coquilles se soient glissées dans les différents articles :

    - La phrase "Au lieu de 2h30 comme aujourd'hui, dans 30 ans, Nice ne sera plus qu'à 1h de Marseille contre 1h20 à 1h40" n'est pas très clair. Pour être précis, actuellement Nice Thiers est à environ 2h30 de Marseille St Charles. Pendant la concertation de 2011, le projet a été discuté avec l'objectif Marseille Nice en 1h... mais pour un train théorique sans arrêt commercialement peu probable. Dans la perspective de la réorientation du projet vers l'alliance "de la grande vitesse et du transport amélioré à l'intérieur de la région"  (dixit Jean Yves Petit), ce sont les temps de parcours réellement vécus par les usagers entre la nouvelle gare souterraine de Marseille et la nouvelle gare de Nice aéroport d'un TGV s'arrêtant à Toulon, Est Var, et Sophia Antipolis : 1h20...... en 2040 quand le projet sera intégralement réalisé (1h50 après la réalisation de la Ligne Nouvelle entre Le Muy et Nice)

    - Le mini mini mini projet (à 7 milliards d'€ tout de même) ne consiste pas à réaliser seulement la gare de Nice aéroport (qui sera le point d'aboutissement de la Ligne Nouvelle sur la ligne classique), mais à réaliser également la gare de l'ouest du département (vers Sophia Antipolis), et donc les rails qui la desserviront (voir l'explication correcte de Yvon Grosso (UPE06)). Ainsi ce phasage permettra à la majorité des TGV de ne plus utiliser la ligne classique du littoral et donc de développer considérablement le service des TER sur Cannes Antibes Nice (sans commune mesure avec ce qu'aurait permis le projet écarté de prolongement de la 3è voie entre Cagnes et Nice que souhaite hypocritement les opposants à la Ligne Nouvelle pour ne pas voir celle ci se réaliser (je reviendrais dans un prochain article sur la désinformation des opposants à ce sujet (comme sur tant d'autres !)))

    - La gare souterraine de Marseille n'a pas pour but de permettre au train de filer sans s'arrêter, car il existe déjà dans le complexe ferroviaire marseillais le tunnel des Chartreux (emprunté quotidiennement par 5AR TGV Paris Nice). Et si le but était de ne pas s'arrêter à Marseille, le tracé via Aix aurait été choisi. En réalité, la gare souterraine de Marseille a pour but de permettre à la majorité des TGV devant s'arrêter à Marseille (TGV vers Lyon et les autres métropoles de province plus au nord, bientôt des TGV Grand Sud vers Montpellier, Perpignan, Barcelone, Toulouse, Bordeaux), de s'arrêter sans perdre de temps car la gare sera filante (contrairement à actuellement ou la gare de Marseille St Charles est en cul de sac, d'accès compliqué et saturé, avec des TGV qui doivent stationner au moins 15 min avant de repartir en sens contraire. MacDonald perdra des clients mais les usagers de la Cote d'Azur n'ayant pas Marseille pour destination gagneront du temps !)

    Mention particulière aux 2 élus de la CCI qui en quelque mots résument parfaitement les enjeux, comme ils avaient su le faire lors de leur journée d'action du 22 Janvier 2013 en gare de Nice St Augustin, en témoigne le succès de la pétition en faveur de la NLF PACA (Nouvelle Ligne Ferroviaire)

     


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  • Communiqué du 19 avril 2013 de l'association TGV développement Var Nice Cote d'Azur


     

    La presse régionale a consacré plusieurs articles à la réunion du 11 avril 2013 organisée à Aubagne par le « Collectif Aubagne contre la LGV ». Nous aimerions compléter les informations données car, même s’il est de notoriété que notre Association souhaite depuis 2005 qu’un tracé moins onéreux, moins impactant pour l’environnement, puisse être choisi en évitant particulièrement le passage par Marseille et Toulon  donc Aubagne, nous ne pouvons laisser penser que le « ni ici, ni ailleurs » entendu lors de cette réunion soit en mesure de régler les problèmes de transport que commence à connaître notre région et ceux liés à la pollution due à une saturation routière effective dès maintenant.

    En effet il faudra bien évidemment, afin de permettre au ferroviaire de remplir son rôle, moderniser les voies existantes, mais aussi construire une voie nouvelle desservant l’Est de la région car il ne sera pas possible de rajouter beaucoup plus de trains sur le réseau actuel déjà saturé, sans parler de la nécessité impérieuse de remettre le fret sur les trains.

    Il ne nous paraît pas judicieux de vouloir faire peur à la population en leur expliquant que la 4eme voie à construire entre Saint Marcel et Aubagne va impacter gravement une partie de la zone industrielle, détruisant ainsi un nombre important d’emplois, alors que des informations précises avaient été fournies par le maître d’Ouvrage rappelant que cette réalisation n’avait pas d’impact sur cette zone industrielle et que par ailleurs cette 4eme voie correspondait exactement à ce que demandait, depuis de nombreuses années, les élus d’Aubagne.

    De plus dans le cadre d’un phasage, il nous paraîtrait tout à fait judicieux que le Maître d’Ouvrage puisse prévoir également une halte souterraine à Aubagne, pour les TER dans un premier temps, puis pour les TGV quand la Ligne Nouvelle continuera vers le Var, afin que ce territoire ne soit pas seulement traversé mais aussi desservi. Cela irait parfaitement dans le sens de l’intermodalité avec les 2 lignes de tram envisagées à Aubagne, ainsi que le tram-train de la voie de Valdonne, toutes ces lignes desservant la gare d’Aubagne. Cela aurait aussi comme conséquences de limiter les accès routiers à la nouvelle gare TGV de Marseille Saint Charles, voire celle d’Aix TGV.

    Nous préconisons également qu’il soit possible de réaliser un reportage avec la presse régionale sur la manière dont ont été traités les problèmes environnementaux et sociaux sur un chantier LGV comme celui du Rhin Rhône, un exemple en la matière. En effet une ligne ferroviaire (à grande vitesse ou pas) ne se construit pas n’importe comment. Nous demandons à RFF d’organiser une visite avec la presse sur ce site mais peut être, déjà, qu’une simple visite sur le site du TGV Méditerranée serait instructive.

     

    Association TGV et Développement Var Nice Côte d’Azur

     


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